Boucle de la Bastide de Pellegrue - Gironde Tourisme - 8,1 km





Description
Boucle proposée par Gironde Tourisme, plus d'info sur www.gironde-tourisme.fr/sur-place/balades/la-gironde-a-pied/les-plus-belles-balades-de-gironde-tourisme/
Sur son promontoire, la bastide de Pellegrue, lovée autour de sa halle centenaire, vous incite à la découverte. Son ancien bourg castral, avec ses charmantes ruelles est regroupé autour de sa belle église romane. En quittant la bastide, un parcours vallonné de 8,1 km entre forêts et parcelles de vignes emprunte quelques tronçons de la voie jacquaire du Vézelay (GR 654).
Exporter et partager
Informations techniques

Plan IGN

Photos aériennes / IGN

Carte des pentes (plan IGN)

Open Street Map
Point de départ
Points d'intérêt et informations parcours

1
Étape 1
La bastide de Pellegrue
Située sur un promontoire, la bastide de Pellegrue n’est pas une ville nouvelle de la fin du XIIIᵉ siècle, mais est venue agrandir le bourg médiéval vers le nord. En effet, des documents révèlent l’existence d’un centre paroissial en 1082 et un château (castrum) en 1242. Un habitat ancien s’est développé autour du château, aujourd’hui disparu, et de l’église, d’ailleurs édifiée sur des vestiges gallo-romains et mérovingiens.
Le nom de la cité vient d’une légende : en des temps anciens, la ville, assiégée par une troupe de brigands, plusieurs fois repoussée par les défenseurs, s’était endormie. La nuit venue, les brigands décidèrent d’attaquer dans l’obscurité, mais dans leur mouvement d’encerclement, ils réveillèrent une colonie de grues qui passait la nuit dans le marais voisin. Les grues se mirent à crier, réveillant ainsi la garnison qui put alors repousser l’attaque et mettre en déroute les brigands.
En remerciement, le seigneur aurait alors adopté le nom de Pellegrue (littéralement « colline aux grues ») et pris pour blason une grue. Il est visible sur les pavés de la rue de l’église.
Située au carrefour du GR 6, de l’Atlantique à la Méditerranée, et du GR 654 ouest, chemin de Saint Jacques de Compostelle – voie du Vézelay, Pellegrue est régulièrement fréquentée par de nombreux marcheurs et compte tous les services nécessaires pour l’hébergement, la restauration et le confort des pèlerins.
À voir aussi à Pellegrue :
Les trois châteaux de la commune : le château du Puch de Gensac, le château de Boirac-Ségur et le château de Lugagnac.
Le cimetière protestant
Les puits et fontaines

2
Étape 2
Le lavoir
Le lavoir du Touran est précédé d’une fontaine, dont l’eau claire alimentait la dizaine de puits répertoriée sur le cadastre pour amener l’eau au plus près des habitations.
Le bassin du lavoir est recouvert de carreaux de Gironde, les margelles sont en pierre de taille et l’auvent repose sur des piliers en bois et en pierre. Les pèlerins avaient aussi coutume de venir s’y abreuver et se rafraîchir avant de pénétrer dans la cité.

3
Étape 3
La halle
Située au milieu de la place, sa structure du début du XXᵉ siècle, en fonte et verre, a succédé à l’ancienne halle en bois couverte de tuiles. Ses dimensions témoignent de l’importance du commerce dans la cité où se tenaient foires et marchés. Édifice fonctionnel avant tout, l’aspect décoratif a été particulièrement soigné : bases et chapiteaux des colonnes graciles, lanterneaux et grilles ornés de fleurs en tôle à 8 pétales…
La population consultée a voté en majorité pour sa restauration, achevée en 2013. Elle abrite toujours le marché hebdomadaire ainsi que d’autres manifestations comme le marché aux fleurs et les fêtes locales pendant lesquelles elle accueille jusqu’à 400 convives !
L’hôtel de ville
Il a été construit lors de la création de la bastide à la fin du XIIIᵉ siècle, sur d’anciennes maisons de notables et modifié au fil du temps. Le beffroi érigé en 1773 est couvert d’ardoises et abrite une cloche fondue la même année.

5
Étape 5
L’église Saint-André
Construite à la fin de l’époque romane, sur un plan en croix latine, l’église Saint-André en a conservé le portail occidental et les décorations typiques des chapiteaux et modillons : tête humaine, crochets et pommes de pin.
Aux XV, XVIᵉ siècles les murs de la nef sont surélevés dans un appareil peu soigné et un mur clocher surmonte alors la façade occidentale. La foudre tombe dessus en 1860 et une tour-clocher placée contre le croisillon nord-est est construite en style néo-byzantin.
Informations sur les auteurs
33000 Bordeaux
