GR Bordeaux Métropole





Description
Milieux humides et collines boisées, rivières et étangs, vignobles et pinèdes, forteresse médiévales et futuriste cité du vin : même en ville, nous sommes toujours dans la nature ! D’une rive à l’autre de la Garonne, le GR® Bordeaux Métropole aborde d’une façon originale les enjeux urbanistiques et culturels du territoire métropolitain. Musardant entre les parcs urbains et les nouveaux quartiers, cet itinéraire de 160 km permet de découvrir le riche patrimoine et les divers paysages de l’agglomération à son rythme, à l’occasion d’une balade d’une demi-journée, d’un week-end ou d’une semaine complète. Largement desservi par les transports urbains, il est aisé de concevoir son itinéraire en fonction de ses envies ! Belle balade !
Information complémentaire
Cotations
Difficulté : 2/5
Pour plus d'informations à propos des cotations, rendez-vous sur : www.ffrandonnee.fr/randonner/securite/cotation-des-randonnees-pedestres
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Informations techniques

Plan IGN

Photos aériennes / IGN

Carte des pentes (plan IGN)

Open Street Map
Point de départ
Points d'intérêt et informations parcours

1
pont Chaban-Delmas
De la rive gauche du pont Chaban-Delmas [pont levant ouvert en 2013 ; courbe des quais du port de la Lune, coteaux de Lormont couronnés par des demeures xviiie, longer le quai de Bacalan en direction des écluses des bassins à flot.

Bus 7 Cité du Vin

2
Étape 2
Juste avant le pont menant à la Cité du Vin [ en face, la Cité du Vin domine les écluses], tourner à gauche quai du Sénégal pour longer la darse et rejoindre le premier bassin [ les deux formes de radoub sont préservées sur la droite au milieu des nouveaux quartiers du port]. Suivre le bord du bassin et passer en bordure de l’ancien bâtiment des bureaux du port [restauré pour recevoir commerces et restaurants]. Continuer le long du bassin.

Bus 15 Palais des Congrès
3
Étape 3
Dépasser le pertuis entre les deux bassins [ le pont du pertuis entre les deux bassins a été restauré ; le poste de contrôle de l’ouverture du pont est toujours présent] pour continuer le long du second bassin jusqu’au toboggan routier.

Bus 15 Villabois
4
Étape 4
Contourner le toboggan boulevard Alfred-Daney [ ce toboggan initialement provisoire a justifié son maintien par son utilité à l’extrémité des boulevards pour fluidifier la circulation routière], longer à gauche la piste cyclable, continuer tout droit rue du Petit-Mont en bordure des Aubiers et poursuivre par la piste cyclable. Continuer sur l’allée dans la même direction, en traversant l’avenue de Laroque et le cours de Québec. Prendre l’avenue Marcel-Dassault à gauche sur 150 m, traverser et rejoindre la rive du lac de Bordeaux.

Bus 6 Gare de Bruges
5
Étape 5
Suivre à droite l’allée en bordure du lac de Bordeaux, franchir le pont qui enjambe la rocade de Bordeaux (A 630) [ à droite, parc des Expositions] et continuer à longer la rive du lac. Parvenir au Palais des Congrès (tram C, bus, arrêt : Palais des Congrès).

Gare SNCF Bruges

6
Palais des Congrès
Au Palais des Congrès, continuer en bordure du lac vers le parc des Expositions (ligne C, « Parc des Expositions / Stade Matmut Atlantique »). Au parking des cars, traverser le cours Charles-Bricaud et le suivre à gauche. Contourner le rond-point du stade Matmut Atlantique.

Bus 29 Frères Lumière

7
Étape 7
Partir le long du Vélodrome de Bordeaux, et accéder au parking du stade. Le traverser pour entrer dans le Parc floral. Aller à droite vers la grande pièce d’eau [dans les jardins à droite, torrent cascadant dans la végétation montagnarde].

La Station Orbitale
8
Étape 8
Contourner la pièce d’eau du Parc floral par la droite. Suivre l’allée le long du bassin, puis franchir le pont vers la Roseraie [ jardins à thèmes entretenus au gré des saisons : jardin des pivoines, espaces orientaux…].

Bus 3 Mairie de Saint-Médard

9
Étape 9
Traverser les allées de la Roseraie décorées de rosiers exceptionnels, rejoindre le parking à droite et partir sur l'avenue du golf à gauche.

Bus 3 Eglise de Saint-Médard
10
Étape 10
Au rond-point, continuer à gauche rue du Pont-Neuf sur 2 km [à droite, la rue longe la réserve naturelle des marais de Bruges]. Au rond-point, emprunter la piste cyclable en bordure du club d’aviron. Passer sous le pont de la rocade et poursuivre sur la rive du lac sur 300 m avant d’obliquer à droite.

Bus 71 Village de Magudas
11
rond-point de Villabois
Au rond-point de Villabois, prendre à droite la rue du Lac. Contourner le lac Lamothe, poursuivre en face chemin de Bacchus, puis rue du Réduit [à gauche se trouve le parc Ausone, récemment ouvert au public]. Au rond-point du Grand-Darnal, continuer tout droit, franchir le passage à niveau et tourner à droite avenue Charles-De-Gaulle. Elle mène à la gare de Bruges (TER, tram C, bus).

Bus 71 Village de Magudas

12
gare de Bruges
Continuer avenue Charles-De-Gaulle, puis longer la piste cyclable. Au rond-point de Campilleau, traverser l’avenue et emprunter à droite le chemin de la digue. Au bout, traverser à nouveau l’avenue et arriver au parking de la Réserve.
Accès à la réserve naturelle de Bruges : du parking, franchir la voie ferrée et poursuivre par le chemin qui mène à la Maison de la Réserve Naturelle, à 400 m.

Bus 30 / 71 Le Haillan Rostand (av de Magudas)
13
Étape 13
Continuer avenue du Onze-Novembre et arriver au rond-point d’entrée de Blanquefort (à droite, tram C, arrêt : Frankton). Au rond-point, prendre la rue de Solesse à gauche. Bifurquer à droite sur la voie piétonne, passer le rond-point et poursuivre jusqu’au collège Dupaty (bus arrêt : Collège de Blanquefort).

Bus 30 Le Haillan Rostand (av. Mermoz)
14
Étape 14
Longer le collège Dupaty, traverser le parc de Corbeil et le parc de la Mairie. Emprunter en face la rue Alcide-Lambert puis rue de la Landille. Tourner à gauche rue des Acacias et, juste après le cimetière, s’engager sur le chemin à gauche. Entrer dans le parc, suivre l’allée montant vers le château Fongravey.

Bus 23 Pape Clément (place Sellier)

Le Tronc Creux
15
Étape 15
Contourner le château Fongravey et, avant le parking, descendre vers la rue Jean-Duvert, puis la longer à droite sur 100 m avant de prendre la rue de Maurian à gauche. Elle dessert l’auberge de jeunesse Otellia.

Bus 36 / 39 Gare Pessac Alouette

16
Étape 16
Poursuivre rue de Maurian et à la fourche prendre la rue de Saint Ahon. [Château de Saint Ahon, propriété viticole des appellations Haut Médoc et Bordeaux, ayant appartenue à la famille Montesquieu au XVIIIe siècle. Démoli à la Révolution, il est restauré en 1875 par l'architecte Alphonse Blaquière dans le style Louis XIII. ]Poursuivre jusqu'au carrefour de Caychac.

Gare TER Pessac Alouette
17
Étape 17
Au carrefour de Caychac, tourner à droite et, après le pont, à gauche rue de Bigorre. Longer le parc Cambon. Prendre la rue de Cambon à droite et traverser le lotissement par les voies piétonnes. Continuer allée de Cournalet, rue de Linas à droite, puis emprunter à gauche l’allée bordée de chênes. Elle mène aux dépendances du château Dillon.

Bus 10 Prieuré de Cayac
18
Étape 18
Contourner les dépendances du château Dillon par la gauche [ vue sur la façade du château]. Au bout de l’allée de peupliers, emprunter la piste cyclable à droite et, au rond-point, la rue du Cardinal-Lecot à gauche.

Bus 8 Château de Thouars
19
Étape 19
Traverser l’avenue de l’Europe et continuer en face par la voie piétonne. À la clôture du bassin, s’engager dans la sente à gauche. Au bout, tourner à droite et de suite à gauche. Traverser le lotissement par les voies piétonnes et déboucher avenue du 8-Mai, face au parc du château Dulamon.

Bus 15 Parc de Mussonville
20
Étape 20
Emprunter à gauche l'avenue du 8-mai, contourner l'école maternelle par la gauche avant de traverser le parc. prendre à droite l'avenue du Général-De-Gaulle jusqu'au rond-point de Majolan

Bus 10 et 16 Stalingrad
21
Étape 21
Après le rond-point, franchir à droite la grille d'entrée du parc Majolan. Emprunter l'allée à gauche; elle mène aux fausses ruines de pont et à l'entrée principale.

Bus 40 Buttinière
22
Étape 22
Sortir par la porte principale du parc de Majolan aux grandes grilles (bus, arrêt : Parc de Majolan). Tourner à droite sur la piste cyclable en bordure de l’avenue du Général-De-Gaulle. Franchir les « jalles » et continuer jusqu’à la piste cyclable Bordeaux-Lacanau, à Eysines (bus arrêt : Frères Lumière).

Bus 7 Lormont Bas
23
voie verte Bordeaux-Lacanau (Eysines)
Emprunter la voie verte à droite [ emprise de l’ancienne voie ferrée qui reliait Bordeaux Saint-Louis à Lacanau puis Lacanau-Océan ; elle a transporté les voyageurs jusqu’en 1954 et l’importante production de pins des Landes jusqu’en 1978].

Thématique : 33 La forteresse oubliée de Blanquefort
Ce sont les pierres blanches de « blancafortis », visibles de loin dans les marais, qui donnèrent son nom à la ville. La seule forteresse médiévale de l’agglomération bordelaise, probablement construite sur un site romain de même fonction, contrôlait la route du Médoc. Au xiiie siècle, la famille de Blanquefort était l’une des plus puissantes de Guyenne. Le château est passé aux mains des rois d’Angleterre et ducs d’Aquitaine avant de devenir le fleuron du système défensif de Bordeaux… La forteresse livre ses derniers combats lors des guerres de Religion, avant que Mazarin ordonne de raser son crénelage et d’assécher ses marais, défenses naturelles du bastion. Après la Révolution, elle est confisquée et devient une carrière de pierres. Protégée depuis 1962, sa tour marque encore le paysage au loin et ses ruines peuvent faire l’objet d’une intéressante visite guidée gratuite sur rendez-vous (association Le Gahble : 05 56 57 19 42).

24
Étape 24
Prendre la rue de l’Estey à droite sur 600 m. Elle vire deux fois à gauche et débouche rue du Moulin-Blanc.
À droite, la route mène au moulin Blanc (1,1 km aller-retour, 20 min) : [la jalle d’Eysines fait tourner un moulin sur ce site depuis le Moyen Âge ; il tire son nom de la production de farine de blé bien blanche].
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Étape 25
Tourner à gauche rue du Moulin-Blanc. Traverser l’avenue du Médoc prudence : aucune protection ! et s’engager à droite sur la piste cyclable. Franchir la ligne du tram (tram D, arrêt Les Sources-Avenue du Taillan à gauche).

Thématique : 33 Les anciens ateliers Louis Blériot
Louis Blériot, premier aviateur à réussir la traversée de la Manche (1909), achète en 1918, près du château de Tartifume, 65 hectares offrant toute commodité de transport (existence dès 1912 d’un aérodrome, proximité du fleuve et de la ligne ferroviaire). 10 000 m² de hangars y sont construits après la fusion de Blériot-Aéronautique et de la Société pour l’Aviation et ses Dérivés (SPAD), dont les fameux avions de chasse avaient fait la renommée des as de l’aviation lors de la Première Guerre mondiale.
À Bègles, la construction des avions de chasse laisse place à celle des berlines de transport utilisées par les messageries aériennes. Après une période difficile, alors que Louis Blériot envisage de vendre, la société est nationalisée en 1936 sous le nom de SNACSO (Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Ouest), qui fonctionne jusqu’en 1957. Elle est la préfiguration de l’Aérospatiale puis d’Airbus.
Après la seconde guerre mondiale, les activités aéronautiques sont regroupées à Mérignac. Les ateliers sont alors occupés par la communauté urbaine de Bordeaux, puis cédés à la commune de Bègles. Témoins de l’histoire de l’aviation, les hangars construits en 1924 ont été réhabilités en 2014 par l’architecte Bernard Bühler. On a conservé leurs superbes structures métalliques de type Eiffel, en intégrant dessous deux bâtiments de 6 400 m² occupés par des activités qui redonnent vie à ce lieu.
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Étape 26
Continuer par la voie verte vers Saint-Médard-en-Jalles. Passer sous la D 1215, et aller jusqu’au poteau indicateur du Déhès.

Thématique : 33 Le parc du Cypressat
Les plantations de cyprès, dont ce parc tire son nom, avaient une double fonction : elles limitaient l’érosion en stabilisant les sols. Elles participaient également à une tradition locale : au Moyen Âge et jusqu’au xviie siècle, tout capitaine de navire chargé de vin était tenu de prendre au palais de l’Ombrière à Bordeaux une branche de cyprès ensuite attachée à la proue, preuve de l’acquittement des droits de sortie. Un tableau du peintre bordelais Edmond-Louis Dupain, de 1847, illustre cette jolie coutume et rappelle le passé viticole de Cenon, sept siècles durant.
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Étape 27
Partir à droite sur le chemin sablonneux. Prendre le chemin du Déhès à gauche et, à l’entrée du bois du Déhès, entrer en sous-bois à droite bien suivre le balisage !. Déboucher chemin du Moulinat [le bois du Dehès est une zone classée Natura 2000, abritant en particulier la petite tortue cistude, espèce protégée. La promenade mène au moulin du Moulinat avec la maison du meunier, la fontaine pyramidale de Bussac et le site des sources].

Thématique : 33 Château et estey de Tartifume
Tartifume, ce joli toponyme viendrait de l’occitan tar y huma, « il fume tard », en référence aux auberges posées le long du fleuve qui accueillaient bateliers et mariniers. C’était le nom d’un château, propriété viticole de 65 hectares, produisant un vin de palus. Bombardé pendant la seconde guerre mondiale, il est rasé en 1960 : seules subsistent les traces de l’embarcadère en pente où roulaient les barriques vers les gabarres.
Tartifume, c’est aussi un estey qui débouche à l’est de la plate-forme ferroviaire d’Hourcade pour couler vers la Garonne. Autrefois zone de marécages, c’était un lieu de cultures maraîchères et de pacage des troupeaux, la production était estampillée « Tartifume ». Aujourd’hui canalisé et mis en valeur, l’estey débouche face à la pointe sud de l’île d’Arcins, offrant des vues poétiques sur le fleuve. Les cabanes des carrelets, avec leurs terrasses au-dessus des roseaux, invitent à faire une halte. C’est maintenant possible en réservant un des plus séduisants refuges périurbains : trois hiboux aux plumes en bois de mélèze, façonnées une à une et posées à la main, permettent de profiter des reflets du coucher de soleil sur l’eau, avant de s’endormir sur des couchettes rondes dans la quiétude du ventre des rapaces. Le parc des Berges de Garonne permet de savourer un calme étonnant, malgré la proximité des zones commerciales et artisanales !
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Étape 28
Emprunter le chemin du Moulinat à gauche, puis le chemin du Déhès à droite, tourner sur le chemin à gauche, puis retrouver la piste cyclable à droite sur 1,3 km. Franchir le pont sur la Jalle et arriver au Poujeau-de-la-Capère.

Thématique : 33 Bègles, capitale de la morue
La devise de la ville, « Un travail acharné vient à bout de tout » symbolise bien l'histoire de cette contrée. Après la construction au vie siècle par les bénédictins de l'église Saint-Pierre-de-Bécula, dédiée au patron des pêcheurs, premier labeur de taille : le drainage des marécages et le défrichement des forêts primitives permettant à l'agriculture et la viticulture de prospérer. Les terres sont le lieu de violents combats entre Français et anglais pendant la guerre de Cent Ans. Les cultures maraîchères, favorisées par les cours d'eau en font le ventre de Bordeaux. Dès 1830, la ville devient un grand centre morutier. En effet, chassées, à cause de l'odeur, de la rue de la Rousselle, plaque tournante de l'activité morutière depuis le Moyen Âge, les sècheries s'installent au xixe siècle dans le petit port de Bègles, sous le vent. Elles exploitent une abondante main-d’œuvre qui ne rechigne pas à cette dure tâche. Les béglaises ont les mains rongées par le sel et l'humidité.
En 1988, le dernier morutier bordelais appareille. Une seule sècherie subsiste, et chaque année, la fête de la morue ravive le souvenir de cette activité économique locale, à découvrir lors d'une balade urbaine (sur réservation, payante).
Avec le déclin des sècheries, Bègles accueille les industries bordelaises malvenues dans la capitale pour cause d'odeur ou de pollution gênante, mais qui en contre-partie profitent des installations ferroviaires : papeteries, traitement des déchets, chimie, métallurgie, raffinerie de pétrole, verrerie... La ville devient la banlieue ouvrière bordelaise. Creuset de la célèbre équipe de rugby du club athlétique Bordeaux Bègles Gironde, Bègles a été associée aux nombreuses victoires de son équipe entre 1910 et 1990, avec en point d'orgue deux titres de champion de France en 1969 et 1991. En 2006, la naissance de l'Union Bordeaux Bègles met fin aux rivalités avec le Stade Bordelais : désormais, une seule équipe représente les couleurs de la métropole bordelaise.
Aujourd'hui, Bègles se revendique « village urbain ». Sous l'impulsion de Noël Mamère, maire écologiste de 1989 à 2017, la ville lance de grands chantiers - entre friches industrielles et rénovation urbaine, 45 % du territoire de la commune est concerné - avec deux lignes directrices : la concertation systématique avec les habitants et la préservation de l'environnement. La première action phare a été l'aménagement du « delta vert », qui sur 200 hectares conjugue nature, biodiversité, sports et promenades.

Thématique : 33 La réserve naturelle nationale des marais de Bruges
Les marais girondins ont subi ces dernières décennies des atteintes sans précédent. Du « Grand marais de Bordeaux-Bruges » qui s’étendait sur près de 3 000 hectares il y a un siècle, il ne subsiste que 280 hectares, dont 265 hectares désormais sous protection. La gestion menée depuis la création de la réserve naturelle en 1983 vise à mieux connaître, conserver et développer les richesses écologiques de ce marais situé sur la commune de Bruges, au nord de la métropole de Bordeaux, à deux kilomètres de la Garonne.
La réserve protège une mosaïque d'habitats et plus de 3 500 espèces sont inventoriées. Ce paysage façonné depuis des siècles par les hommes à des fins d'élevage est composé aux trois quarts de prairies bocagères où paissent des races locales menacées comme le poney landais, la vache bordelaise et la vache marine. Le visiteur découvrira en empruntant un sentier de plus de 2,5 km une succession de roselières, de jalles (terme local désignant les rivières) bordées d’aulnes glutineux et de saules cendrés ou roux, ainsi que des étangs qui accueillent tout au long de l’année une grande diversité d'espèces.
Il pourra en fonction des saisons surprendre la cistude d’Europe, observer le cuivré des marais, suivre la piste d’un renard ou contempler des milliers d’iris en fleur.
Le printemps et l’été offrent une profusion d'espèces et de couleurs, mais l’hiver est propice à l’observation de nombreux oiseaux d’eau venus du nord ou de l'est de l’Europe.
La salle d’exposition et le sentier jalonné de trois observatoires (deux accessibles aux personnes à mobilité réduite) sont libres d’accès de 10 h à 18 h (sauf jeudi et vendredi). Des visites guidées et des animations thématiques sont proposées à l’année par la SEPANSO (renseignements : tél. 05 56 57 09 89, rnbruges@sepanso.org).
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Poujeau-de-la-Capère
Après le pont, s’engager à droite sur le sentier en bordure de la Jalle. Continuer à gauche le long de la clôture, entrer dans le bois et suivre le chemin à droite. À la clôture, tourner à gauche et parvenir à un croisement, dans le bois de Saint-Médard.
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Étape 30
Traverser le bois en suivant le balisage et déboucher dans un lotissement.

Thématique : 33 L’Eau Bourde
Affluent de la Garonne sur sa rive gauche, elle prend sa source à Cestas et reçoit elle-même plus de 40 affluents, sous-affluents et fossés de drainage : la Défuite, le Gaillardeau, le Brucat… Avant les travaux d’assèchement des marais par un réseau de canaux et d’esteys (dont le principal est l’estey de Franc), elle se jetait dans la Garonne à travers les palus et les marécages de la commune de Bègles.
L’étymologie de son nom est identique à celle de Bordeaux : burd, « boue », qui donnera peut-être le nom de Burdigala.
L'importance économique de ce cours d'eau, véritable artère laborieuse dès le Moyen Âge, était remarquable. La rivière irriguait les champs et les crues enrichissaient la terre, rendant ce secteur prospère. Huit moulins alimentaient en farine les habitants. Au fil du temps, leur vocation s'est diversifiée : broyage de fèves de cacao à Montgaillard, de pains de glace à Rouillac, engins explosifs à Monjous, activité textile à Tannet, pulvérisation de silex à Rouillac ou lavage de peaux de mouton à Pelissey... Les lavoirs résonnaient des bavardages des lavandières dont la réputation de laver plus blanc que leurs consoeurs dépassait largement les limites de la commune. Les pêcheurs régalaient les populations de gardons, goujons, loches, anguilles, lamproies de Planer, chabots, vairons et truites.
Quelques châteaux sont construits, mais pas trop près de la rivière pour s'abriter de ses débordements réguliers : le château d'ornon, construit au XIXe siècle, le château de Mandavit, du nom du maire de Bordeaux de 1795 à 1800, le château de Montgaillard, typique du style néoclassique bordelais...
Avec les progrès de l'industrialisation, les activités liées à l'Eau Bourde s'arrêtent. La végétation envahit les berges et le lit de la rivière s'encombre de dépôts de toutes sortes.
Dès 1978, la ville de Gradignan, suivie par les quatre autres communes traversées, s'investit dans le sauvetage de la rivière, l'aménagement et la mise en valeur des berges, ainsi que la protection des ouvrages patrimoniaux. La restauration des moulins et des installations hydrauliques - bras de dérivation, bras de décharge des crues, bassins de rétention et vannes - a été particulièrement soignée. Une échelle à poissons fonctionne même au droit du moulin de Rouillac, permettant aux espèces migratrices de poursuivre leur route au-delà du barrage !
L'Eau Bourde est devenue l'épine dorsale des espaces verts du sud de l'agglomération. Profitant de la « forêt galerie » à Cestas et Canéjan, puis des espaces aménagés et jardinés de Gradignan, et enfin des parcs de Bègles, les promeneurs, cyclistes, pêcheurs et enfants y trouvent toujours le plaisir de la découverte. Quelques pépites méritent un arrêt : le prieuré de Cayac, la parc animalier de Canivenc, la maison de la nature et son aquarium, la bambouseraie d'Ornon et le parc de Mandavit.
La ville de Gradignan a travaillé à rendre accessible aux fauteuils roulants, poussettes et petits vélos un cheminement continu le long de la rivière.
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Étape 31
Traverser le lotissement tout droit en empruntant le chemin entre les maisons. À la piste cyclable, tourner à gauche sur le chemin pour rejoindre l’avenue Benjamin-Franklin. Aller vers la droite jusqu’à la piste cyclable.

Thématique : 33 Le parc Palmer
Trait d’union entre le bas et le haut Cenon, dominé par son château et le Rocher de Palmer (6 700 m² de scènes et de studios dédiés aux musiques du monde), le parc offre 25 hectares de paysages contrastés et des points de vue variés sur la Garonne et la rive gauche. Le château, de facture classique, et le domaine viticole ont été acquis en 1814 par Charles Palmer, général anglais dont le parc, désormais public, a gardé le nom. De vastes prairies vallonnées, de grands arbres remarquables, d’étroits sentiers à flanc de coteau bordés de fourrés impénétrables, un théâtre de verdure bien intégré, des équipements sportifs et la salle de spectacle du Rocher attirent de nombreux promeneurs.

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Étape 32
Prendre à droite la piste cyclable. Au rond-point, emprunter la rue Gérard-de-Nerval à gauche jusqu’au centre de Saint-Médard-en-Jalles. Contourner la mairie et, avant l’église [ chœur et absidiole xie, clocher xive, tourner à gauche rue Jean-Jaurès jusqu’au rond-point, en bordure de la voie verte (bus, arrêt : Saint-Médard-Centre).

Thématique : 33 Le parc de l’ermitage Sainte-Catherine
Ce parc doit son nom à la petite chapelle troglodyte du xive siècle consacrée à sainte Catherine, patronne des mariniers, dans laquelle se sont succédés plusieurs ermites.
Lieu de promenade et de villégiature, le site est acquis en 1932 par la cimenterie Poliet et Chausson qui y exploite une carrière à flanc de coteaux. La production est florissante, le transport est assuré par la voie ferrée ou le port tout proches et le ciment est exporté jusqu'en Afrique. Mais le creusement de la falaise et les explosions menacent les bâtiments proches ; l'activité se limite alors au broyage et à la préparation des ciments avant de cesser en 1983.
Le site est laissé à l'abandon, la nature reprend ses droits. Profitant de la chaleur de la falaise baignée de soleil, des espèces méditerranéennes se développent naturellement. La municipalité de Lormont acquiert le site en 1997 et lance de grands travaux d'aménagement, sous la houlette de la paysagiste Graziella Barsacq. Le trou béant devient un lac aux reflets turquoise, la zone humide est parcourue de caillebotis pour admirer les orchidées et les grenouilles, des escaliers et passerelles parcourent le coteau afin de profiter de superbes points de vue sur l'agglomération, et les sentiers zigzaguent dans la forêt pour conserver le plus d'arbres possibles. Le premier refuge périurbain construit, « le nuage », campe au bord du plan d'eau, entouré de canards !
Bel exemple de reconversion de friches industrielles, la parc est classé en ZNIEFF (zone d'intérêt écologique, faunistique et floristique).

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Saint-Médard-en-Jalles
Suivre la piste cyclable à droite sur 2 km jusqu’à la D 211 (rue Pierre-Ramond, arrêt de bus : Gelès) [au croisement de la rue Gabriel-Garbay, le site de l’ancienne gare de Saint-Médard est réaménagé en espace d’accueil et de jeux pour les petits et les grands, avec un restaurant et des sanitaires].

Thématique : 33 Le parc de Bourran
Le domaine de Bourran était un vaste domaine viticole de 80 hectares au xviie siècle. Rachetée par François-Armand Saige, avocat au parlement et maire de Bordeaux, qui y fait construire une belle chartreuse, la propriété produit encore au xviiie siècle un vin rouge réputé. À la révolution, il est arrêté et exécuté. Le château passe de main en main avant d'être acquis par l'armateur bordelais Ravezies. Il modernise le château dans le style classique et aménage le parc de 17 hectares le long de la Devèze qui vient alimenter une fausse cascade et un lac artificiel. Pont romantique et tour médiévale, statues et plantations exotiques, pour l'époque - séquoias, cèdres, cyprès chauves, magnolias et chènes rouges - en font un lieu d'exception.
A partir de 1912, les terres à vignes ont été loties, donnant naissance au quartier de Bourranville. Pendant la seconde guerre mondiale, le château est occupé par l'armée allemande et est réquisitionné pour devenir en 1944 le centre de formation des instituteurs. Il l'est toujours aujourd'hui, abritant l'institut national supérieur du professorat et de l'éducation d'Aquitaine.
Le parc, devenu public accueille un potager pédagogique, des ruches, des arbres fruitiers et toute une colonie de canards, oies, poules d'eau et ragondins !
Le visiteur peut désormais prolonger la visite au parc Victor Schoelscher, ainsi nommé en hommage aux victimes de l'esclavagisme, sur un parcours offrant une prairie naturelle, une zone de plantes comestibles et un refuge pour la biodiversité.
34
Étape 34
Au carrefour, emprunter la piste cyclable à gauche, en bordure de la D 211.

Thématique : 33 Le bassin de Cap de Bos, là où était l’océan
Ce bassin d’étalement des crues de près de trois hectares a été creusé en 1993 sur la lagune de Soudour. Ce lieu serein, dédié à la pêche et à la promenade sur des cheminements bordés de houx et d’arbousiers, a révélé, lors des travaux de creusement, des fossiles d’animaux marins datant de 18 millions d’années. Avant l’apparition de l’homme sur terre, Pessac était une zone de contact entre le delta de la Garonne et l’Océan : c’est pourquoi le sous-sol du lit du Peugue, dans les couches géologiques anciennes, recelait de précieux conus, pecten, oursins, ficus, et même des dents de requins ! Des éléments de l'aire de jeux pour enfants sont inspirés de ce thème : une coquille Saint-Jacques géante à escalader, un banc en forme de conus pour s'asseoir...

35
Étape 35
Un peu après le troisième carrefour giratoire, se diriger vers Magudas par la rue Gay-Lussac à gauche. Continuer dans le village et, après le pont (arrêt de bus : Village de Magudas, à 20 m), entrer dans le parc du Ruisseau de Magudas à gauche [le parc du ruisseau de Magudas est un des quatre jardins de poche de la commune de Saint-Médard-en-Jalles ayant une vocation horticole et récréative]. Continuer le long du ruisseau de Magudas et déboucher rue Condorcet, toujours dans Magudas (arrêt de bus : Sieyès, à 200 m à droite).

Thématique : 33 La forêt du Bourgailh
En parcourant ses belles allées ombragées, qui peut deviner que le site du Bourgailh était la décharge de l'agglomération ! Après sa fermeture en 1991, la ville de Pessac et l'agglomération mènent les travaux d'aménagement autour de trois thématiques : la nature, le sport et la famille. Les parcours nature, tracés au plus près de l'existant pour conserver les arbres, sont ponctués de panneaux pédagogiques. Trois balcons et trois imposants belvédères de 12 à 18 mètres de haut, à la conception originale, offrent de beaux points de vue sur la forêt, les zones humides, les ruisseaux.
Les plus jeunes s'exerceront sur les pistes de VTT ou le skate park, voire les murs d'escalade ou les terrains de beach volley. Et les plus petits disposent d'une aire de jeux. L'association écosite du Bourgailh l'anime via des actions d'éducation à l'environnement et au développement durable : visites contées, trocs et expositions de plantes, conseils aux jardiniers, soirées d'observation des étoiles, spectacles dans le théâtre de nature...
Le refuge périurbain « le tronc creux » peut accueillir jusqu'à neuf personnes.
La serre tropicale abrite 3 500 espèces de plantes exotiques, sur 1 300 m2. Autour de cette serre (ouverte au public de mi-avril à mi-octobre), des jardins pédagogiques sont également ouverts au public.

Thématique : 33 La DFCI en Aquitaine
La DFCI (Défense des Forêts contre l’Incendie) Aquitaine regroupe quatre départements : la Dordogne, les Landes, le Lot-et-Garonne et la Gironde. Dans la métropole bordelaise, sept communes bénéficient de ce dispositif.
La protection des forêts est aujourd’hui basée sur la complémentarité entre la prévention et la lutte.En effet, après les grands incendies de 1947 et 1949, l’association de sylviculteurs qui gérait seule depuis le xixe siècle la prévention et la lutte contre le feu a pris conscience du peu de moyens dont elle disposait pour combattre ce fléau. Depuis les années 1950, les sapeurs-pompiers prennent en charge la lutte active contre le feu tandis que les associations de DFCI conservent les mesures de surveillance et de prévention que sont les travaux de débroussaillage, de création ou d’entretien des infrastructures (chemins, pistes, pare-feu, fossés, ponts, points d’eau, etc.), et de pose de signalisation afin d’assurer la rapidité d’intervention et la capacité d’approvisionnement en eau des soldats du feu.
Une attention particulière est portée à l’information, qui est une priorité pour faire prendre conscience aux nouveaux résidents et aux touristes du risque élevé d’incendie dans cette région et faire adopter à tous les bons comportements.
Par ailleurs, l’augmentation des risques dus au développement urbain, à l’afflux saisonnier et aux changements climatiques oblige la DFCI à s’adapter et à être innovante en utilisant des technologies avancées. En sa qualité d’expert du risque, la DFCI Aquitaine est également invitée à participer comme partenaire, formateur ou appui technique à de nombreux projets relevant de l’aménagement du territoire.
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Magudas
Prendre la rue Condorcet à gauche jusqu’à la rue du Commandant-Charcot. Tourner à droite et pénétrer dans le bois bien suivre le balisage ! jusqu’à l’avenue de Mazeau. Tourner à gauche route fréquentée ! puis à droite rur Eridan. Rejoindre l’avenue Cassiopée et la suivre à droite. Au rond-point de Feydit, poursuivre par le chemin en face. Entrer dans le lotissement par la rue de Vieilleville et s’engager à droite sur la voie piétonne herbeuse.
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Étape 37
À la croisée des voies piétonnes, tourner à gauche. Traverser le lotissement jusqu’à l’avenue du Haillan. Tourner à droite. Au rond-point, traverser l’avenue de Venteille et la suivre à droite. Au rond-point suivant, prendre l’avenue du Bicentenaire à gauche, la promenade des Girondins à gauche et, dans le virage, entrer à droite dans le parc du Ruisseau. Franchir le petit pont à droite.

Thématique : 33 Le vignoble de Graves en ses châteaux
Autour de la cité, les premières vignes ont sans doute été plantées dès l’Antiquité sur ces terres de graves (sols composés surtout de galets fluviaux), qui ont donné leur nom à l’une des plus prestigieuses et anciennes appellations du Bordelais : « Graves ».
En 1987 est créée une nouvelle appellation : « Pessac-Léognan ». Elle s’étend sur 1 700 hectares et concerne dix communes au sud de Bordeaux dont cinq dans la Métropole, auparavant incluses dans l’appellation des Graves. La production regroupe des vins rouges et blancs secs.
Le terroir est caractérisé par un modelé propice au drainage de l’eau (aidé par le réseau de petits ruisseaux faisant office de drains naturels), des sols de graves, témoins des paléo-lits successifs de la Garonne sur un substrat calcaire, des galets réfléchissant le rayonnement solaire et accélérant la maturation des raisins.
L’encépagement répond à un cahier des charges très strict. Pour les vins rouges, le cabernet est dominant. Pour les blancs, le sauvignon blanc et gris, le sémillon et la muscadelle se mêlent. Ces derniers ont un potentiel remarquable de vieillissement pour des vins blancs (plus de vingt ans).
Château Haut-Brion
Ce domaine réputé des Graves produit un des vins de Bordeaux les plus prestigieux. Classé « premier grand cru » en 1855, il se place parmi les cinq plus grands aux côtés des Margaux, Latour et Rothschild. Également classé « cru de Graves » un siècle plus tard, c’est le seul vin de Bordeaux à recevoir ces deux distinctions.
Château Pape-Clément
Il doit son nom à son plus célèbre propriétaire. Bertrand de Goth, nommé archevêque de Bordeaux en 1299, reçoit le vignoble de la Mothe avant d’installer sa cour pontificale en Avignon sous le nom de Clément V en 1305. Bien administré par l’archevêché de Bordeaux pendant 500 ans, le domaine tomba dans le domaine public à la Révolution et subit de nombreuses catastrophes – oïdium, mildiou, phylloxera et grêle – qui détruisirent en grande partie le vignoble. Aujourd’hui propriété de Bernard Magrez, ce « cru classé de Graves » bénéficie d’une aura internationale. Le château néo-gothique est du xixe siècle.
Château Picque-Caillou
Situé en limite d’urbanisation, il est un des six derniers châteaux de l’agglomération bordelaise.
Son vignoble porte le nom évocateur d’un terroir caillouteux créé par les débordements millénaires de la Garonne.
Château Luchey-Halde
En 1999, Bordeaux Sciences Agro a redonné vie au Château Luchey-Halde, disparu 80 ans plus tôt. Préservés de l’urbanisation grâce à leur occupation par l’armée, 23 hectares sont replantés en vigne. L’École développe une culture spécialement adaptée au sol et au climat, respectueuse de l’environnement, innovante, et terrain d’apprentissage pour les élèves ingénieurs en agronomie.

Thématique : 33 Les moulins à eau sur les jalles de Saint Médard à Blanquefort
Les jalles sont des cours d’eau créés ou aménagés pour assécher les marais.
Évoluant sur terrain plat et sablonneux, elle sortent régulièrement de leur lit en période de pluie.
La jalle de Blanquefort faisait tourner de nombreux moulins, jusqu'à dix-huit selon les historiens, sur les 32 km de son parcours depuis Saint-Jean-d'Illac, soit plus d'un moulin tous les deux kilomètres !
Situé dans un joli cadre de verdure, le moulin de Caupian, avec ses trois corps de bâtiment, était un lieu de fêtes et de baignade pour la jeunesse.
On voit encore aujourd'hui le moulin de Gajac, dont les vannes sont toujours utilisées pour réguler le cours d'eau.
La jalle de Blanquefort traverse la poudrière de Saint-Médard-en-jalles, on utilisait donc sa force pour broyer un mélange de salpêtre, de souffre et de charbon de bois, ingrédients de la poudre noire. Deux moulins furent détruits par la foudre, un comble pour un site hautement explosif !
Le petit moulin de contes de fées du Moulinat enjambe un bras de la jalle et voisine avec l'association de protection de la tortue cistude.
Les deux moulins d'Eysines porte le nom de la farine produite : le moulin Blanc pour la farine de blé et le noir pour le seigle.
Pêcheurs, maraîchers et lavandières profitaient aussi des eaux claires et abondantes des jalles !
Déjà à la Belle Époque, les moulins à eau ne sont plus que des lieux de promenade pour les chapeaux fleuris et les canotiers des promeneurs du dimanche. Aujourd’hui, la jalle irrigue toujours les jardins maraîchers et offre ses rives fraîches et agrestes aux marcheurs.
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Étape 38
Tourner à droite (sud) et parcourir le parc dans la longueur par le chemin de Meycat. Prendre la rue des Berles à gauche, continuer allée des Aulnes. Dans le virage, s’avancer en face, franchir la passerelle et suivre la rue des Lys à droite. Avant le virage, s’engager à gauche sur la voie piétonne. Au bout, emprunter la rue des Glycines à droite, la rue de Tanais à droite et la rue Édouard-Manet à gauche.

Thématique : 33 Le quartier du Lac
Difficile d'imaginer qu'au début du xxe siècle, ce site était encore un gignatesque marécage ! En 1958, sous l'impulsion de Jacques Chaban-Delmas, la mairie achète ces 1000 hectares à aménager. Le lac est créé pour assécher le marais, puis approfondi pour limiter les inondations.
Jean Royer, architecte urbaniste, élabore un plan autour de trois zones : le parc des expositions au nord du lac, des habitations au sud et un secteur de sports et loisirs au nord-est.
Dès 1969, le plus grand hall d’exposition d’Europe (84 000 m², 86 m de long) est construit dans un environnement encore désert.
Le projet se déroule avec la construction de tours de logements et de bureaux, d'un centre commercial, d'hôtels, mais ne rencontre pas le succès escompté.
L'arrivée du tramway en 2008 relance les projets dans ce quartier. L'écoquartier Ginko, un des premiers en France, naît en 2010 dans un esprit de développement durable : constructions économes en énergie, recours aux énergies renouvelables, respect de l'environnement, dépollution des eaux, promotion des déplacements doux ou en transports collectifs, tri des déchets... tout en veillant au confort des habitants, des plus petits aux séniors. Les derniers logements et aménagements ont été livrés en 2020.
En 2015, est inauguré le grand stade Matmut Atlantique, conçu par l’agence Herzog & de Meuron. Porté par mille poteaux, d’un symbolisme syncrétique entre forêt des Landes et temple grec, ce stade d’une capacité de 42 000 personnes accueille les Girondins de Bordeaux mais aussi du rugby et des événements comme l’Euro 2016.
Il voisine avec d'autres installations sportives comme le stade vélodrome, la plaine des sports Colette Besson et le golf de Bordeaux est tout proche !
Les 160 hectares de la réserve écologique des Barails regroupent des prairies, le bois de Bordeaux et le parc floral. Ce dernier offre au promeneur des univers variés : roseraie, pivoines, iris, rhododendrons, magnolias et collection de vignes. 120 espèces d’oiseaux et la vache bordelaise menacée de disparition y trouvent refuge.
Non loin du lac, il faut franchir un grand porche pour pénétrer dans le lotissement Villabois, fruit de l’expérimentation, en 1984, de la promotion du matériau bois dans la construction des logements sociaux. Les habitants sont attachés à leurs chez-soi atypiques, d’inspiration régionale : cabanes ostréicoles ou chalets pyrénéens.
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Étape 39
Sur la placette, partir à droite. Au carrefour, prendre à droite et contourner l’école. Entrer à droite dans le parc de la salle des sports Georges-Ricart. Contourner le bâtiment, puis emprunter la rue Edmond-Rostand à droite. Longer à droite l’avenue Jean-Mermoz. Elle mène au carrefour du Haillan-Rostand (tram A (terminus), bus, arrêt : Le Haillan-Rostand).

Thématique : 33 Le parc de Majolan
Il était une fois un riche banquier, Jean-Gustave Piganneau, dont la fille était gravement malade. Il décida, pour l’égayer, de lui offrir un bois enchanté. En cette fin de xixe siècle romantique, il choisit le paysage bucolique du bras de la jalle, le long du coteau de Blanquefort. Il y fit creuser un lac, émerger des îles et presqu’îles, dessiner des chemins, ponts et passerelles, creuser des grottes artificielles aux secrètes rocailles. De fausses ruines, volières et folies parachèvent le charme d’un parc enchanteur aux essences rares.
Ce parc était rattaché au château Dulamon, construit vers 1865, dont le domaine et le vignoble employaient un tiers de la population de Blanquefort. Plus de cent ans ont passé depuis la ruine du banquier. La ville a racheté et réhabilité le parc. Curage du plan d’eau, débroussaillage, mais surtout restauration des chefs-d’œuvre des rocailleurs, font de Majolan les Buttes-Chaumont girondines. Apprécié des promeneurs pour des balades romantiques ou familiales, il occupe la troisième place des parcs de l’agglomération pour la fréquentation et est classé jardin remarquable.

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carrefour du Haillan-Rostand
Longer l’avenue de Magudas à gauche, franchir le pont sur la rocade et longer la ligne du tram sur 1,3 km. Tourner à gauche avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, puis arriver à l’entrée du parc de la mairie de Mérignac [le parc du Vivier entoure la mairie de Mérignac de neuf hectares d’essences nobles – cèdres, magnolias – et de collections de plantes fleuries : camélias, rhododendrons. Cygnes, carolins, mandarins glissent sur les étangs, anciens viviers à poissons, accompagnés du cri des paons !].
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Étape 41
Traverser le parc et sortir avenue Roland-Dorgelès à droite. Au rond-point, tourner à droite avenue de l’Yser, puis à gauche avenue du Dr-Roger-Daignas. Elle mène à l’entrée du parc du Château. Traverser le parc et déboucher au rond-point de l’avenue du Président-Coty, face au lycée Daguin.

Thématique : 33 Le prieuré de Cayac
Le sentier GR® 655 traverse Bordeaux, haut lieu du pèlerinage, capitale antique et médiévale, joyau du xviiie siècle, et mène à Gradignan et à son prieuré de Cayac. Site emblématique de la voie de Tours, la tradition hospitalière s’y perpétue. L’hospice tenu par les Frères Hospitaliers fut construit au début du xiiie siècle. Cayac était la dernière étape avant la traversée des Landes couvertes de marécages, infestées de moustiques l’été et, en toutes saisons, parcourues de bandits. De l'église ne subsistent que trois portails et quelques sarcophages, retrouvés lors de fouilles en 1982. Aussi incroyable que cela paraisse, la N 10 est longtemps passée sous la voûte écroulée de l’église !
Depuis le milieu des années 1980, d’importants travaux ont redonné au prieuré son lustre et sa fonction d’accueil des voyageurs sur le chemin de Saint-Jacques.
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Étape 42
Au rond-point, continuer avenue du Président-Coty (tram A, « Lycées de Mérignac » avenue du Maréchal-Leclerc à droite). Poursuivre en face avenue de Fontcastel. Dépasser le cimetière et tourner à gauche avenue Louis-Blériot. Au bout, prendre le chemin du Moulin-de-Labatut à gauche. Il conduit au rond-point, près de l’entrée du parc de Bourran.

Thématique : 33 Le pont Chaban-Delmas
Initialement nommé Bacalan-Bastide ou BABA, rebaptisé en 2013 du nom de Jacques Chaban-Delmas, célèbre maire de Bordeaux, ce pont monumental rythmé par quatre pylônes est devenu un repère familier sur le fleuve.
Au début des années 2000, la saturation des franchissements routiers bordelais freine le développement des transports collectifs, les piétons et cyclistes n’osent plus s’aventurer sur ces axes devenus trop routiers. La communauté urbaine de Bordeaux prend alors la décision de construire un nouveau pont.
Contrastant avec le pont d’Aquitaine, suspendu et aérien, c’est la technique du pont levant qui est choisie pour le franchissement entre la rue Lucien-Faure et le quai de Brazza. Ce pont urbain doit permettre la navigation sur la Garonne des paquebots de croisière ou des grands voiliers ; sa travée centrale s’élève à une hauteur de 50 m en 12 minutes. D’une largeur utile de 27 mètres, il offre de larges trottoirs aux piétons et cyclistes et deux voies réservées aux bus.
Conçu par les architectes Lavigne Chéron et les ingénieurs Michel Virlogeux et Marc Tanis (EGIS), cette réalisation a été récompensée par de nombreux prix nationaux et internationaux d'architecture et d'ingénierie. Malgré ses imposantes dimensions, le pont s’intègre harmonieusement au décor. Côté mise en lumière, des diodes économes en énergie soulignent les lignes épurées du pont : du blanc scintillant pour le tablier et, clin d’œil à la vocation maritime de la ville, sur les pylônes, du bleu à marée haute et du vert à marée basse…
En bord de Garonne, au pied du pont, Cap Sciences propose des expositions, animations, conférences pour les curieux de tous âges.

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Étape 43
Entrer dans le parc de Bourran. Garder la droite, passer le pont de style médiéval,continuer sur la grande allée, [vue sur le château de Bourran et la fausse tour médiévale] et sortir avenue de la Marne. La suivre à droite, prendre la rue de Charlin à gauche, puis la rue Alfred-de-Vigny à gauche et arriver avenue des Eyquems (tram A, arrêt : Alfred de Vigny).

Thématique : 33 Le pont de Pierre
Au xviiie siècle, à Bordeaux, de nombreux passeurs faisaient transiter voyageurs, marchandises et animaux d’une rive à l’autre sur leurs embarcations à Tréjeyts (Trégey) et face à la Porte de Bourgogne. La construction des ponts en pierre était maîtrisée, mais ici, la largeur du fleuve, l’instabilité des fonds, soumis au courant de marée, et les crues avaient conduit à l’échec toutes les tentatives.
En 1807, Napoléon Ier ordonne la construction d’un pont pour accélérer le passage de son armée en route vers l’Espagne. Les travaux démarrent en 1812, sous la houlette des ingénieurs Claude Deschamps et Jean-Baptiste Billaudel. La crue de l’hiver 1813 emporte les bases réalisées et en 1815, à la chute de l’Empire, les caisses sont vides : les travaux s’arrêtent.
En 1818, Pierre Balguerie-Stuttenberg prend la tête de la Compagnie du pont de Bordeaux, avec armateurs et négociants qui financent les travaux par un emprunt à rembourser par la perception d’un péage.
Les deux ingénieurs se remettent au travail et ont recours à toutes les techniques permettant d’alléger la structure du pont tout en assurant sa stabilité, sur seize piles fondées sur des pieux en bois. Le pont est terminé en 1821, ouvert à la circulation le 1er mai 1822, après une messe dans la cathédrale, une bénédiction et un banquet mémorable !
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Mérignac - Alfred de Vigny
Prendre l’avenue des Eyquems à droite jusqu’à l’avenue Pierre-Mendès-France (tram A, arrêt : Mendès-France).

Thématique : 33 La passerelle Eiffel
C’est le développement du chemin de fer qui précipita la construction du deuxième franchissement de la Garonne. Il existait trois gares à Bordeaux en 1855. Les voyageurs qui arrivaient d’Arcachon à la gare de Ségur (barrière de Pessac) devaient rejoindre la petite gare du Midi (Saint-Jean) d’où partaient les trains vers Langon. Et pour rallier la gare d’Orléans, sur l’autre rive, à La Bastide, terminus du train de Paris, voyageurs et marchandises devaient franchir la Garonne en bateau ou en charette par le pont de pierre !
Les travaux du pont ferroviaire métallique à deux voies furent conduits par Gustave Eiffel, alors jeune ingénieur de 26 ans. ll prit la direction du chantier et appliqua des techniques innovantes. Les trains y circulèrent jusqu’en 2008, quand Réseau ferré de France le remplaça par un pont à quatre voies. Sauvée de justesse de la démolition grâce à des associations de sauvegarde du patrimoine, sa réouverture est à l’étude.
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Étape 45
Suivre l’avenue Pierre-Mendès-France à gauche (tram A, arrêt : Aristide-Briand).

Thématique : 33 La cité Frugès - Le Corbusier à Pessac
Avec seize autres œuvres de l’architecte, cette cité est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2016. Pourtant, la livraison des cinquante maisons en 1929 provoqua un véritable tollé. L’architecture moderne prônée par Le Corbusier ne collait pas aux canons de l’architecture bordelaise : formes géométriques strictes, béton travaillé à l’air comprimé et laissé brut, terrasses panoramiques, couleurs vives, et intérieurs ergonomiques, bénéficiant de tous les progrès du confort.
Henri Frugès, riche industriel bordelais, est à l’origine de cette réalisation d’habitat social de qualité, destinée à loger ses ouvriers. Son goût pour l’architecture d’avant-garde lui valut d’être traité de fou, comme Le Corbusier de fada !
Actuellement, la cité Frugès est habitée, les maisons sont entretenues, certaines sont en cours de restauration.
La Maison Municipale Le Corbusier accueille les passionnés d’architecture et les touristes curieux, du mercredi au dimanche.
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Étape 46
Tourner à gauche avenue Aristide-Briand [à droite, rebaptisée la balade d’Aristide, cette ancienne voie routière a été transformée en voie verte, bordée de sculptures, de peintures et d’arbres remarquables]. Longer le parc du Luchey. Au carrefour, continuer avenue du Maréchal-Joffre [à droite, vignes du château de Luchey-Halde (appellation Pessac-Léognan)]. Continuer à faire le tour de la propriété en bordure du vignoble.

Thématique : 33 La cité des Castors de Pessac
Elle a failli s’appeler « cité des hommes libres », mais on a préféré faire référence à l’animal, infatigable bâtisseur. Après-guerre, pour pallier la pénurie de logements, 150 jeunes travailleurs girondins, souvent anciens résistants ou militants syndicaux, se sont regroupés pour acquérir un grand terrain perdu dans la lande et construire ensemble un toit pour chacune de leur famille, encouragés par Étienne Dormoran, un prêtre ouvrier. Cette organisation collective servira de modèle pour les centaines de cités Castors construites en France jusqu’aux années 1970. Principe fondateur de cette expérience d’auto-construction coopérative : chaque « castor » devait fournir un temps de travail sur ses heures de loisirs et jours de vacances. Pour la première fois, l’état français acceptait de garantir un emprunt non par du capital mais par un apport-travail. Les habitants jouissaient d’un confort rare pour l’époque, mais surtout de la solidarité et de la convivialité d’une cité idéale : coopérative alimentaire, pépinière, bibliothèque, ciné-club... et sur 20 ans, chaque famille a pu accéder à la propriété de sa parcelle et de sa maison tout en préservant des équipements et des espaces communs au service de tous. En 2016, la cité obtint le label « Patrimoine du xxe siècle ».

Thématique : 33 La reconversion de la base sous-marine
Le U-Bunker de Bordeaux est un bâtiment de béton et d’acier complétant le mur de l’Atlantique, vaste complexe défensif élaboré par la marine de guerre allemande à partir de 1941. 6 500 ouvriers ont participé à la construction de cette base de 41 000 m², composée d’une tour bunker et de onze alvéoles pouvant abriter quinze sous-marins. Longtemps oubliée dans les ruines des bombardements, la base occupe aujourd’hui une place centrale dans le paysage de l’avant-garde culturelle. Ce site hors norme est occupé par « Le Bassin de Lumières » créé par Culturespaces, véritable ode à la peinture et à la musique dans un décor de béton.

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Étape 47
Près du bois du Burck, tourner à gauche avenue Robert-Schuman. S’engager à droite dans l’impasse Verhaeren. Elle mène à l’entrée du bois du Burck. Faire le tour du bois en longeant le domaine viticole Picque Caillou [château Picque Caillou, appellation Pessac-Léognan], puis la lande atlantique et le bois familier par le chemin de découverte de la faune et de la flore. Arrivé près des installations sportives, descendre vers la rivière du Peugue.
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Étape 48
Longer le cours d’eau à droite. Traverser l’avenue Bon-Air et continuer en bordure du Peugue. Franchir le pont.

Thématique : 33 Le bois de Thouars et son château
Cette ancienne forêt royale anglaise (du xiiie au xve siècle) accueillit un pavillon de chasse royal puis un château crénelé entouré d’un fossé, très remanié au fil du temps ; il ne reste que deux des anciennes tours rondes. Pendant l’occupation allemande, des abris sanitaires et techniques, dont beaucoup souterrains, furent construits. En 1957, la ville de Talence acheta cette propriété de négociants de 60 hectares dont 30 boisés. Les parcs anciens se signalent toujours par la présence d’arbres remarquables, souvent exotiques. Les allées naguère cavalières sont empruntées aujourd’hui pour l’entretien de cette zone forestière, encore vaste, bien que diminuée au fil des ans au profit d’installations sportives (stade, piscine, tennis…). Au centre du bois, la mare protégée en ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique) abrite une espèce végétale rare, l’hottonie des marais.
Jouxtant le bois de Thouars, le stade Pierre-Paul Bernard accueille tous les ans en septembre, depuis 1976, un meeting international de décathlon et d’heptathlon, baptisé « Décastar, les Dieux du stade ». Vainqueurs et records battus font la réputation de cette manifestation !

Thématique : 33 Comme un parfum de poudre...
La poudrerie de Saint-Médard-en-Jalles, fondée en 1660, n’a malheureusement pas conservé ses moulins à poudre, pourtant maintes fois reconstruits après les explosions qui ont marqué son histoire et tué son fondateur, le sieur Jean Dupérier. L’essentiel des bâtiments actuels, construits vers 1830, encadre encore la cour d’honneur.
À son entrée, la grande grille en fer forgé est ornée d'un motif en fer de lance et de fûts de canon entrecroisés. Les piliers en pierre sont coiffés de la traditionnelle bombe de fonte enflammée. Rue Jean-Dupérier, au mileu d'un petit parc, se trouve la maison de l'ingénieur, destinée au personnel d'encadrement de la poudrerie.
Appelée « Moulins à poudre du Roy » puis « poudrerie des Révolutionnaires » et enfin « Société nationale des poudres et explosifs », son histoire va de Louis XIV à la fusée Ariane, avec un rôle important joué pendant les deux guerres mondiales. La commune a même porté le nom évocateur de « Fulminante sur Jalles » pendant la Révolution.

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Étape 49
Face au moulin de Noès [dernier vestige d’une ferme expérimentale créée au xviiie siècle], prendre l’avenue de Noés à gauche. Traverser le bois en face.

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Étape 50
Continuer tout droit dans Pessac par la rue de Saint-Émilion et traverser le lotissement. Tourner à gauche rue Albert-Laurenson. Au bout (arrêt de bus : Pape Clément, place Sellier), emprunter l’avenue de Madran à gauche et, au carrefour, l’avenue du Pont-de-l’Orient à droite. Elle passe devant l’entrée du château Pape Clément.
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château Pape Clément
Continuer avenue du Pont-de-l’Orient, en bordure du vignoble du château Pape Clément, puis rue des Poissonniers à droite. Poursuivre le long de l’avenue et franchir le pont sur la rocade.
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Étape 52
S’engager sur la voie piétonne à droite. Elle longe la rocade et la bretelle d’accès. Continuer en face avenue de Monbalon.

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Étape 53
Entrer à droite dans le parc du Bourgailh. Tourner à gauche en bordure du bassin de rétention du Peugue. Arriver au pied du belvédère [vue sur la forêt].

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Étape 54
Continuer dans le bois en profitant du belvédère pour observer la faune et la flore de la zone humide [observatoire].
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parc du Bourgailh
Continuer le long des serres et longer le parking à gauche. Couper l’avenue de Beutre et traverser le bois en face par le parcours sportif. Traverser deux rues et franchir la passerelle sur le Peugue. Arriver en bordure du bassin de Cap-de-Bos.
Départ à droite de l’accès au bois des Sources du Peugue.

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Étape 56
Tourner à gauche en bordure du bassin [bassin d’étalement des crues, parc de 3 ha]. Franchir la passerelle et bifurquer dans la deuxième allée à gauche. Traverser le lotissement de Cap de Bos (avenue de l’Île-de-France, avenue de Bretagne, avenue du Poitou, rue de Los-Angelès, rue de l’Oregon).

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Étape 57
Avenue du Mahatma-Gandhi, longer le parc [ à gauche, cité des Castors : mouvement ouvrier d’auto-construction]. Traverser l’avenue Kennedy et continuer avenue Carnot. Tourner à gauche rue Félix-Faure [église Saint-Jean-Marie-Vianney, à gauche ; elle fut édifiée par les habitants du quartier entre 1954 et 1956, sous l’impulsion de l’abbé Dausseur]. Traverser à droite la résidence Étoile-Cazalet et entrer dans le parc de Cazalet [pigeonnier en briques roses restauré par la mairie].

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Étape 58
À la croisée, avant le château xixe siècle, mairie-annexe de Pessac], tourner à droite. Emprunter à droite l’avenue du Général-Leclerc. Continuer en face rue Léon-Morin, puis rue du Béarn et entrer dans le parc Jozereau.
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Étape 59
Contourner le plan d’eau par la gauche [aménagé sur un ancien site d’extraction d’argile, alimentant une briqueterie et une poterie, ce plan d’eau est un refuge pour la biodiversité]. Tourner à gauche et continuer rue des Anciennes-Écoles. Au bout, gagner à droite la gare de Pessac – Alouette-France (TER « Alouette-France », tram ligne B « Gare Pessac Alouette », bus).
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la gare d’Alouette-France (Pessac)
Tourner à gauche en bordure de la clôture de la voie ferrée. Monter l’escalier et franchir le pont au-dessus des voies. Descendre l’escalier et tourner complètement à gauche. Passer le tunnel sous la route et continuer le long de la voie ferrée. Au bout, emprunter à gauche le tunnel sous la rocade. À la sortie du tunnel, monter l’escalier à gauche, franchir la passerelle au-dessus de la voie ferrée, descendre et continuer tout droit dans le bois. Après le portail, tourner à droite rue Parmentier.

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Étape 61
Au carrefour, obliquer à droite rue Xavier-Arnozan. Tourner à droite rue Le Corbusier et entrer dans la cité Frugès - Le Corbusier [ souhaitée par un industriel pour loger ses ouvriers et conçue par l’architecte Le Corbusier, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 2016]. Faire le tour de la cité. Au bout de la rue Xavier-Arnozan, emprunter à droite le passage souterrain et déboucher rue de Camponac. La suivre à gauche. Elle dessert la médiathèque Jacques-Ellul et le parc de Camponac.

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Étape 62
Au rond-point, suivre l’avenue Roger-Chaumet à droite. Tourner de suite à gauche rue Montesquieu et arriver à la coulée verte de Sardine [aménagée dans les années 2010, cette large place dédiée aux piétons invite également au repos et à l’observation de la faune et la flore dans les haies bocagères, les nichoirs à oiseaux, ou dans le sous-bois où poussent les petits cyclamens sauvages...]. La suivre à droite. Elle croise les voies du tramway à deux reprises prudence !. Déboucher avenue Bougnard (tram B, arrêt : Bougnard).
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Étape 63
Continuer en face entre les parkings puis le long de la piste cyclable. Tourner à droite avenue de Saige (bus, arrêt : Serpent). Au rond-point, obliquer à droite rue du Serpent.
64
Étape 64
Au bout, tourner à droite et entrer dans le bois par l’allée principale. Laisser les jardins familiaux à droite et continuer à gauche par la piste cyclable. Passer en bordure des maisons, puis sous l’avenue de Saige et poursuivre tout droit sur la piste partagée en contrebas de la rocade. Quitter la piste cyclable et bifurquer sur l’allée de gauche. Elle serpente en sous-bois.
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Étape 65
Face au campus universitaire, traverser l’avenue du docteur Albert-Schweizer et contourner le parking par la gauche. Poursuivre en bordure de l’avenue Jean-Babin (bus, arrêt B.E.C.). Elle mène au rond-point Gradignan-Rocquencourt.
66
Étape 66
Au rond-point, prendre l’avenue Camille-Julian à droite (bus, arrêt « STAPS »). Au bout, tourner à gauche vers le rond-point, et franchir le pont sur la rocade.
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Étape 67
Après la résidence, s’engager sur le sentier à droite. Il entre dans le bois de Laburthe. Traverser le bois et sortir rue de Cotor.
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Étape 68
Traverser la rue de Cotor, continuer à travers bois, couper la voie sans issue et croiser le chemin de la Crabette. Entrer dans le parc de la Crabette. Le sentier herbeux vire à gauche.
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Étape 69
Au rond-point, longer en face le chemin du Solarium en utilisant le bas-côté route fréquentée !. Dépasser les terrains de sport.
70
Étape 70
Au Haut-Vigneau, prendre à gauche puis à droite sur la pelouse. Couper l’allée Paul-Cézanne. Le sentier contourne la vigne par la droite.

71
Étape 71
Tourner à gauche entre les parcelles de vignes. Dans l’allée des Jardins, s’engager sur le sentier à gauche entre les maisons. Il vire à droite et débouche route de Canéjan (à gauche, bus « Prince-de-Galles »). Tourner à droite et de suite à gauche. Traverser le bois. Entrer dans le parc de l’Eau-Bourde. Le chemin mène au cours d’eau (poteau).
À droite, accès au moulin d’Ornon (parc de Montgaillard).

72
Étape 72
Au poteau, avant le pont, longer à gauche l'Eau Bourde. La franchir sur la passerelle métallique, passer l'écluse, puis le pont à gauche. Tourner à droite, monter les marches à droite, ancien prieuré de Cayac[ (servant jadis à l'acceuil des pélerins de Compostelle, il abrite aujourd'hui un gîte jacquaire et déboucher cours du Général-De-Gaulle]. (bus prieuré de Cayac).
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prieuré de Cayac
Traverser le cours du Général-De-Gaulle et franchir la passerelle sur l'Eau Bourde. Prendre la rue de Poumey à gauche et, au rond-point longer la piste cyclable à gauche. S'engager sur le chemin à droite et continuer sur la rive droite de la rivière. Laisser le théatre des Quatre-Saisons à droite , poursuivre rive droite.

74
Étape 74
À la bifurcation, longer en face l’Eau Bourde, franchir la passerelle et entrer dans le parc René-Canivenc (ou du Moulineau). Continuer en rive gauche de la rivière. Passer le pont près de l’étang, puis en bordure du parc animalier, longer le moulin. Partir à droite et longer la résidence Barthez. Au carrefour giratoire, emprunter le chemin entrant dans le parc de Pelissey.
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Étape 75
Au moulin du Pélissey [ en rive gauche du ruisseau], traverser l’avenue du Maréchal-Juin (bus, arrêt : collège A.-Mauguin) et continuer par le chemin s’amorçant sur une passerelle en bois [paysage constitué de bambouseraies, de bois et rivières ; plusieurs ponceaux permettent de la franchir, dévoilant de mini-écluses utiles à la régulation des bras d'eau]. Franchir l’Eau Bourde, puis passer dans la prairie. Prendre la rue Saint-François-Xavier à gauche [à gauche, ancien moulin de Monjoux].
76
Étape 76
Au rond-point de la Croix-de-Monjoux, continuer en face. À la bifurcation inversée, aller à droite par la sente herbeuse en bordure de l’avenue de Thouars. Franchir la passerelle sur la rocade (bus, arrêt : Château de Thouars) et tourner à gauche chemin des Maures. Entrer à droite dans le parc de Thouars et se diriger vers le château.

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château de Thouars
Contourner le château [le bois de Thouars s’étend vers l’ouest (mare classée, stade Pierre-Paul Bernard)]. Tourner à droite et quitter le parc. Prendre l’avenue de Thouars à droite et continuer en bordure de l’école Pablo-Picasso. Virer à droite et poursuivre rue Salvador-Allende à gauche. Longer à droite la voie cyclable, puis emprunter la rue Victor-Jara à gauche.
78
Étape 78
Entrer à droite dans le parc Sourreil [arbres, maison des Arts vivants, herbier, miellerie]. Tourner à droite vers le château Haute-Barde et sortir du parc. Prendre le chemin (rue) de Leysotte à droite [les propriétés à gauche appartiennent à l’INRA dont l’Institut des Sciences de la Vigne].
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Étape 79
Au rond-point, prendre l’avenue Bourlaux. Tourner à gauche avenue de la Libération. Elle dessert un quartier pavillonnaire. Reprendre à gauche l’avenue Bourlaux, en bordure de l’estey de Franc [nouveau nom de l’Eau Bourde], et arriver au carrefour avec la route de Toulouse, à l’entrée de Bègles.

80
Étape 80
Se diriger vers le parc de Mussonville [15 hectares] et longer le ruisseau [espaces d’observation, étangs ; plus loin, pièce d’eau rectangulaire avec plantes aquatiques]. Passer à droite de l’ancienne chapelle [espace culturel] et quitter le parc de Mussonville (tram C, bus, arrêt : Parc de Mussonville).

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parc de Mussonville
Longer à droite la rue Alexis-Labro. Franchir le pont sur la ligne de chemin de fer Bordeaux - Sète [ à droite, les bâtiments de la cité du Dorat construits dès 1924, remaniés en 1966 lors de la création du triage d’Hourcade, évoquent l’histoire cheminote de la ville] et tourner à droite rue Karl-Marx [à gauche, étang privé Gaule cheminote]. Elle franchit l’Estey de Franc.
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Étape 82
Dans le virage, prendre le chemin à gauche, en rive droite du cours d’eau [végétation étonnante des jardinets riverains]. Au bout, tourner à gauche et franchir le cours d’eau.

83
Étape 83
Au carrefour, prendre l’avenue Mendès-France à droite [quartier réaménagé sur des friches industrielles (sècheries de morue) ; à droite, installations sportives du Haut-Verduc, plus anciennes]. Avant l’étang, s’engager à droite vers Bègles Plage. Contourner l’étang par la droite, partir vers le tunnel sous la rue Louis-Blériot, puis tourner à gauche dans le Pré Rimbaud [jadis, ferme avec élevage de vaches et laiterie]. Gagner à gauche le rond-point Quatre-Castera (ou de Bègles Plage).
À gauche, accès à la berge de la Garonne (Bègles) et au Refuge périurbain® Les Guetteurs.
84
Étape 84
Au rond-point, prendre la rue des Quatre-Castéra à droite. Au niveau du domaine de Francs [château d’origine médiévale xiie-xvie-xixe, au bord de la Garonne], s’engager à gauche dans l’allée de Francs [quartier en renouvellement urbain]. Au bout, entrer dans le parc de la Mairie. Sortir par le portail monumental. Continuer en face avenue Marcel-Cachin. Après le second carrefour débute le quartier du Prêche [ancien temple protestant démoli en 1685]. Bifurquer à droite au pied des immeubles.
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Étape 85
Dans le virage, entrer dans le parc Lacoste. Contourner le bâtiment et sortir rue Roger-Lejard.Poursuivre en face, tourner à droite rue André-Mureine, puis de suite à gauche et encore à droite rue Marcel-Sembat [échoppes (petites maisons ouvrières) et bâtiments de pierre en reconversion]. Elle débouche quai du Président-Wilson, en bordure de la voie sur berge et de la Garonne.
86
Étape 86
Tourner à gauche, longer les bâtiments et traverser le boulevard Jean-Jacques Bosc [à droite, le pont Simone Veil rejoint la rive droite et la salle de spectacle de l'Arena]. Continuer quai de Brienne dans le quartier Saint-Jean-Belcier en reconversion pour le projet Bordeaux-Euratlantique, puis quai de Paludate [de palud qui signifie marais, vue sur la passerelle Eiffel, ancien pont ferroviaire franchissant la Garonne, construit en 1860].

87
Étape 87
Continuer quai de Paludate [à droite, immeuble emblématique de la MÉCA, halle BOCA]. Passer sous les ponts des voies ferrées et arriver au carrefour avec la rue Charles-Domercq, près de la gare Bordeaux Saint-Jean.
La gare de Bordeaux Saint-Jean se trouve à gauche, à 400 m (gare SNCF, tram C et D, bus, arrêt : Gare Saint-Jean).
88
Étape 88
Continuer quai de Paludate. Dépasser le château Descas [autrefois hôpital des enfants trouvés].
89
Bordeaux Sainte-Croix
Avant le conservatoire de musique (Beaux-Arts) (tram C et D arrêt : Sainte-Croix), gagner le parc Saint-Michel en bord de Garonne. Longer les équipements de sport et de loisirs. Dépasser la porte de la Monnaie xviiie et arriver sur une vaste esplanade (tram, arrêt : Saint-Michel).
Jonction avec le GR® 655 qui arrive à gauche de la basilique Saint-Michel. Tout droit, les GR® sont communs jusqu’à l’extrémité nord-est du pont de pierre.
À gauche, à 100 m par la rue des Allamandiers, basilique Saint-Michel, xive-xvie, gothique flamboyant, campanile de 114 m (le plus haut du Midi de la France).

90
Étape 90
Quitter le bord de fleuve, monter la rampe pour franchir le pont de pierre ; parvenir à l’extrémité du pont, sur la rive gauche de la Garonne.
Séparation du GR® 655 qui part à gauche le long du fleuve, reliant le pont de pierre au pont Chaban-Delmas par la rive droite.

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Bordeaux - Rive Droite
En face, rejoindre la place Stalingrad [à gauche, Le Lion Bleu de Xavier Veilhan (2009)] et prendre à droite le quai Deschamps [à gauche, caserne des pompiers de La Benauge]. Après la rampe du quai inférieur, longer le fleuve. Passer sous le pont routier Saint-Jean, puis sous le pont ferroviaire.
92
Étape 92
Poursuivre sous la tonnelle, le long de la piste cyclable. [Vue sur le pont Simone Veil, ouvert en juillet 2024, après de longues années d'études et de concertation, il a été conçu comme un franchissement urbain où tous les modes de transport ont leur place]. Contourner [la salle de l'Arkéa Aréna, inaugurée en janvier 2018, elle peut accueillir jusqu'à 11 300 spectateurs pour des concerts, spectacles ou évènements sportifs]
93
Étape 93
Tourner à gauche Chemin d'Arcins, traverser la RD 113 au giratoire et poursuivre tout droit jusqu'à la RD 10.

94
Étape 94
Prendre la RD 10 à gauche et longer sur un chemin le ruisseau de Vergnes à droite. Avant le pont, entrer dans le lotissement, traverser la rue de la Croix d'Ardit au passage protégé près du carrefour giratoire. Continuer jusqu'au Chemin de la Côte et monter dans la forêt. Traverser le lieu-dit Dinetty et prendre le chemin de Cantin à droite. Tourner à gauche pour longer le stade, puis à droite vers l'église de Bouliac.
95
Étape 95
De l’esplanade de l’église [Point de vue sur l'agglomération bordelaise], emprunter la rue de l’Église et contourner la mairie par la gauche pour prendre la rue Louis-Brochard. S’engager à gauche dans impasse de Magnières et dévaler le sentier. En bas, au croisement de sentiers, remonter à gauche par le chemin, en bordure des vignes. En haut, tourner à droite chemin (rue) de Malus. Au croisement, partir à droite sur l’étroit chemin de Rouhier. Avant le portail du domaine, se faufiler à gauche dans le passage. Suivre le chemin de Passerieu à droite.
96
Étape 96
Continuer en face. Tourner à gauche chemin de Lafflue, à droite chemin de Malus, à gauche avenue de la Belle-Étoile et, en face chemin (rue) de la Patte. S’engager à gauche sur le chemin de Chabot. Il descend dans le bois en bordure du terrain militaire. En bas, emprunter en face le passage sous la rocade, Le sentier vire à droite. Se diriger à gauche, franchir le ruisseau et poursuivre à droite. Atteindre une bifurcation.
97
Étape 97
Poursuivre tout droit, puis monter à gauche et sortir du parc de la Burthe. Continuer par le chemin de Beaufeu qui vire à droite et conduit au carrefour du Clauset.
98
Étape 98
Prendre à gauche le chemin des plateaux, puis l'allée piétonne à droite. Elle descend en pente douce au milieu des lotissements puis dans le parc du Castel.

99
Étape 99
Partir sur le sentier à droite et au bout, descendre à gauche vers l'avenue François Mitterrand. La longer puis traverser le carrefour giratoire et continuer avant de monter à gauche un chemin qui plus loin passe le long du cimetière. Partir à gauche vers l'église Saint-Vincent de Floirac.
100
Étape 100
Prendre à gauche, passer devant l’observatoire de l’université, continuer avenue Pierre-Sémirot. Descendre à gauche le chemin de Tirecul. À la fourche, entrer à droite dans le parc du domaine de Sybirol. Le chemin traverse le parc et sort au niveau de l’avenue Pasteur : aller à droite, puis encore à droite cours Gambetta jusqu’à un embranchement (bus, arrêt : Côte de Caumont). Prendre à gauche la côte de l’Empereur.
101
Étape 101
Bifurquer à gauche et entrer dans le parc du Cypressat. Monter par la grande allée qui devient un large chemin. En haut, contourner les bassins de rétention. Continuer par le chemin à flanc de coteau [fontaine à droite ; vue sur Bordeaux à gauche]. Laisser à droite l’esplanade de bancs et pavés en murets (point d’eau).
À droite, à 500 m, bus, arrêt : Saint-Romain.
102
Étape 102
Au croisement Château-Lemoine, poursuivre à gauche par l’allée. Elle se prolonge le long du parc du château Lemoine (centre de rééducation pour opérés cardio-vasculaires) puis descend. Quitter le parc et remonter à droite rue du Maréchal-Galliéni. En haut, traverser à gauche la place Bellevue pour gagner le belvédère de Cenon [ vue sur la rive gauche].

103
Étape 103
Place Bellevue, prendre à gauche le chemin en bordure du belvédère [ vue sur Bordeaux]. Il part à droite. Emprunter à gauche la rue Raymond-Guyon. Avant la barre d’immeuble, parcourir à gauche l’espace vert de la Cité Beausite (réaménagée en 2018) en utilisant sentes, rue et escaliers. Déboucher rue du Maréchal-Foch (à droite, bus arrêt : Vieille-Cure) et la suivre à gauche. S’engager à droite dans l’impasse. Bifurquer à gauche chemin de Pichelièvre [lieu où pissaient les lièvres]. Il entre dans le parc Palmer, dessert le mur d’escalade et atteint l’embranchement du chemin des Carrières. Gravir à droite le sentier en lacets. En haut, tourner à gauche dans la prairie, continuer à gauche par l’allée principale et parvenir au château Palmer.

104
Étape 104
Passer à gauche du château. Contourner le stade [vue sur Bordeaux]. Laisser à droite la salle de spectacle du Rocher de Palmer et longer à gauche la rue du Docteur-Schweitzer pour franchir le pont au-dessus de l’avenue Carnot. Descendre les marches vers la station de tram de « La Buttinière ».

105
La Buttinière
Laisser la station de tram à gauche et poursuivre tout droit. Passer le rond-point, tourner à gauche sur un chemin donnant accès à un sous-bois. Atteindre la rue Sourbès, tourner à droite et tout de suite à gauche dans le passage le long des stades. Entrer dans la ferme des Iris. Contourner le château des Iris et continuer par le chemin [vue sur Bordeaux depuis le belvédère]. Il conduit au bout de la rue Saint-Cricq.

106
Étape 106
Descendre à gauche par l’allée cimentée en sous-bois et atteindre la rive nord de l’étang.
107
Étape 107
Monter à droite par le sentier en sous-bois et atteindre une croisée de sentiers.
108
Étape 108
À la croisée de sentiers, continuer en face et sortir du parc. Prendre la rue du Rouquey à gauche et descendre rue Pimpin [lavoir Gelot à gauche] jjusqu’à l’église de Lormont et la rue du Général-De-Gaulle (Bat3 station Lormont-Port, bus arrêt : Lormont-Bas).
Jonction avec le GR® 655. À droite, il est commun avec l’accès à Bassens. À gauche, il est commun avec le GR® Bordeaux Métropole.

109
Étape 109
Descendre à gauche rue du Général-De-Gaulle, passer sous le pont des voies ferrées et arriver quai Numa-Sensine, au port de Lormont [à droite, le pont d’Aquitaine domine le paysage].

110
Lormont
Les navettes fluviales Bat3 permettent de naviguer sur la Garonne et découvrir les quais de Bordeaux. Petits commerces sympathiques.
Longer à gauche la berge de la Garonne en bordure des quais. Poursuivre par le boulevard André-Ricard qui contourne la zone industrielle. Au rond-point, tourner rue Charles-Chaigneau et continuer quai de Brazza. Rejoindre la voie piétonne/cyclable du pont Chaban-Delmas (bus, arrêt : Quai de Brazza).
Séparation du GR® 655 qui continue rive droite de la Garonne.

111
Étape 111
Franchir le pont Chaban-Delmas et parvenir rive gauche.
Fin de la boucle du GR® Bordeaux-Métropole.
Informations sur l'auteur
33000 Bordeaux